"Débrouille et petits jobs : les artistes débutants entre coups de bol et ras-le-bol", titre le monde le 18 novembre dernier mettant l'accent sur la précarité des artistes en formation et fraichement diplômés. Vivre de leur art reste difficile pour nombre d'entre eux.
Les témoignages se succédent, en voici quelques extraits :
« J’aime l’idée de mérite. Je pense qu’il est très important d’être confronté à la réalité de la vie pour devenir un bon comédien. La perception de cette réalité est, selon moi, sûrement faussée dès lors que l’on vit aux crochets des autres » (Paroles d'un jeune comédien qui explique la nécessité pour lui d'avoir un job alimentaire en parrallèle)
« La vie d’un artiste n’est pas un long fleuve tranquille. Tous les jours, tout est remis en question : talent, aptitudes, valeur de nos expériences. Il faut un moral d’acier pour supporter ce doute perpétuel, et ne jamais perdre l’envie d’avancer, de se surpasser » (Paroles d'une plasticienne qui exprime les doutes, tatonnements de beaucoup d'entre eux)
"Je crois que c’est ce qui m’a le plus étonnée au début de ma carrière : voir que l’on pouvait avoir ses œuvres exposées dans un grand musée tout en étant au RSA. Psychologiquement, cela crée une situation étrange, car on a à la fois le statut le plus valorisé dans notre société – créateur – et le plus méprisé – assisté." (De la difficultés d'être l'élu(e) adulé(e) par le public comme en témoigne une jeune sculptrice et céramiste)
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