Après les instrumentistes de synthèse, les robots assistant la composition, voici la dernière séquence : le lien direct entre le client, le donneur d’ordres, le producteur et…. la machine. Ces logiciels s’appellent Amper Music, Flow Machines...
Pour les différencier, on parle déjà de compositeurs « humains », de musiciens « en chair et en os » face aux autres ! Des logiciels doués d’intelligence artificielle que l’on a gavé de dizaines de milliers d'arrangements, de chansons et surtout de partitions. Ainsi, sans rien connaître à la musique, ils décèlent qu'après tel accord musical, les compositeurs en mettent tel ou tel autre, que sur ces accords, ils jouent en général tel ou tel type de notes. C'est le "machine learning".
Non, nous ne sommes dans une série TV issue du cerveau d’un créatif paranoïaque ! Mais bien dans le réel...
Certes, les inventeurs de Flow Machines prétendent que « le choix final est laissé à l'utilisateur du logiciel : derrière cet appareil, il y a toujours un musicien. ». D'accord, mais pour combien de temps encore ?
Le chercheur et informaticien François Pachet a lancé Flow Machines au sein du Computer science laboratory (CSL) de Sony, désormais dans Spotify, et de l’Université Pierre et Marie Curie, à Paris. Il visait au départ à « développer des technologies d’intelligence pour comprendre la notion de style dans des œuvres ».
Quand on sait que les mêmes, sous le label Flow Records, ont décidé de se spécialiser dans des albums créés par IA.... Leur prochaine cible : un nouvel album des Beatles !