Pour les jeunes ayant suivi une filière vocale intensive, telle que proposée par les maîtrises, la fin du lycée marque souvent une période d'interrogations et de recherches pour ceux qui souhaitent approfondir la voix qu'ils commencent à découvrir.

Pour répondre à ces interrogations, FUSE avait invité des représentants de différentes formations :

• une formation compète pour jeunes chanteurs, avec Florence Guignolet, du Département supérieur pour jeunes chanteurs (DSJC) du CRR de Paris ; 
• la formation au chant baroque avec Simon Prunet-Foch, pour la formation professionnelle supérieure du Centre de musique baroque de Versailles (CMBV) ;
• le Choeur d'adulte, filière de professionnalisation de la Maîtrise de Notre Dame, avec Adeline Crépet ;
• la filière chant "classique" en conservatoire, avec l'exemple du CRR de Nantes qui propose un cycle spécialisé et un cursus préparant à l'enseignement supérieur (CPES) en chant, présentée par Vincent Bréhard ;
• la filière comédie musiclae du CRR de St Maur des Fossés, par Emmanuel Touchard.

Vous pouvez retrouver le webinaire en replay en cliquant ici.  

La désynchronisation entre formation générale et artistique

L'entrée dans la formation en chant est décalée par rapport à ce qui se pratique pour les autres instruments, en raison de la nécessité d'attendre la maturation de la voix après la mue. Commence alors un parcours plus ou moins long pour apprivoiser sa voix, développer ses connaissances techniques et mettre en place les bases de l'interprétation vocale.

Comme pour les apprentis comédiens, il ne faut pas se précipiter et prendre le temps nécessaire, propre à chacun, pour maîtriser sa voix et être en mesure de suivre une formation supérieure intensive. 

Cette désynchronisation entre cursus artistique et scolaire est source d'inquiétudes pour les jeunes et leur famille, d'autant qu'il est souvent trop tôt pour se projeter sereinement dans une carrière d'interprète. 

Des formations intensives

Nénamoins, la plupart des formations présentées lors de ce webinaire nécessite un engagement important. A ce stade, il s'agit de formations prefesionnalisantes à part entière, et plus d'activités de loisir. 

Bien sûr, certains pourront suivre en parallèle des études générales et artistiques : cela reste difficile et impose une gestion rigoureuse de l'emploi du temps. Pour ceux qui souhaitent conserver un double cursus, il faut se questionner auparavant sur l'objectif poursuivi d'une part, et sur la cohérence globale de la formation.

Dès lors, il est toujours possible de choisir un cursus universitaire prenant en compte le statut d'artiste de haut niveau (Dauphine, Sciences Po, Sorbonne univesrité, université de Grenoble, etc.) ou une filière universitaire intégrée avec le conservatoire (licences d'interprète de Versialles, Rouen, Montpellier par exemple) : retrouver des exemples de formations intégrées ou proposant un statut d'artiste de haut niveau.