Conservatoires mal-aimés ? Force est de constater que les conservatoires sont absents des débats actuels, après avoir été pointés du doigt au travers de différents rapports et travaux. La baisse des crédits d’état de 25% pour l’année 2013 est symptomatique de ce désintérêt.
Pourtant, au cours des quarante dernières années, la France a investi dans la structuration d’un maillage d’établissements publics d’enseignement artistique de qualité, avec des compétences pédagogiques certaines, des locaux souvent bien adaptés, et un véritable engagement dans le territoire.
C’est pourquoi dans la volonté de permettre à chaque enfant ou jeune d’accéder à une pratique artistique enrichissante, le politique doit s’appuyer sur ce réseau de compétences, de référence, centres ressources au sein des territoires.
FUSE, lieu de concertation et de débat, a souhaité replacer les conservatoires au cœur des discussions. Certes l’enseignement artistique doit évoluer afin d’intégrer les exigences de la société et les contraintes qui lui sont imposées. Mais son évolution doit tenir compte de ses spécificités et ses ambivalences fondatrices. Les conservatoires doivent en effet trouver moyen d’accueillir et former des élèves ayant des différences d’aptitudes, d’appétit, d’ambition.
Au delà de la formation artistique des enfants, ils doivent aussi jouer pleinement leur rôle d’acteur de la vie artistique territoriale mais également de centre ressources pour l’accompagnement d’une pratique artistique tout au long de la vie .Ces multiples enjeux sont ils compatibles ?
FUSE vous invite très largement à débattre autour de ces différents thèmes le samedi 23 mars de 14 heures à 16h30 au conservatoire Darius Milhaud – 26 rue Mouton Duvernet 75014 Paris.
Entrée libre - Inscription recommandée au moyen du fomulaire ci-dessous ou en cliquant ici