En avril dernier, le rapport de mission présenté par le député Jean-Patrick Gilles identifiait cette zone de floue qui existe entre les états de praticien amateur et de professionnel, notamment dans le contexte de politiques visant à développer les pratiques artistiques en amateur. Rappelant l'obsolesence et l'insuffisance de la réglementation en vigueur, il faisait le constat de la nécessité de mieux encadrer et sécuriser la pratique amateur.
En effet, il existe parfois une confusion des genres. Or cette porosité entre l'état d'amateur et celui de professionnel est fondamentale car elle rend possible à la fois pour les individus et pour les projets artistiques des réalisations qui ne pourraient pas se faire sans cela.
En revanche, on sent bien les limites de l'exercice : de la concurrence déloyale à l'accusation de travail dissimulé, ces zones de flou sont pointées du doigt parfois à raison, parfois jusqu'à l'absurde.
Parce que l'enseignement artistique mène à la pratique sans préjuger du futur statut de l'élève, FUSE se sent naturellement concernée par la question. Les travaux que nous avons déjà menés sur les difficultés rencontrées pour la présentation des travaux d'élèves du scène en sont une parfaite illustration.
Il est aujourd'hui temps de s'assoir autour de la table : particiens amateurs, artistes sprofessionnels, directeurs de structures, élus, universitaires, syndicalistes et représentants des collectivités et des ministères concernés pour échanger sur cette question.
Une date à retenir : le samedi 30 novembre. Un lieu à définir à Paris
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