[Orientation] Science et musique, vers les métiers du son

Plusieurs formations valorisent les doubles profils musiciens et scientifiques. Comment préparer au mieux les écoles supérieures dans le domaine du son ? plusieurs parcours sont possibles après le bac.

En pratique

Pour les lycéens ayant une solide formation scientifique, et un bon niveau en musique, il est tout à fait pertinent de se poser la question des métiers du son.

Il ne s'agit pas uniquement de s'orienter vers le métier d'ingénieur du son, mais de s'ouvrir un grand nombre de perspectives professionnelles prenant appui sur une maîtrise technique du son, en même temps qu'un bagage artistique. Les secteurs d’activité sont multiples : spectacle vivant, cinéma, radio, facture instrumentale. Plus largement, le travail sur l’acoustique des objets, des matériels, des lieux, est de plus en plus sollicité.

A l’exception de la formation régisseur-créateur du spectacle vivant du TNS qui recrute après le bac, les principales écoles publiques sont accessibles à bac +2, après une 2e ou 3e année de licence scientifique, deux ans de classe préparatoire ou après un BTS son.

 

Des écoles supérieures du son, accessibles à bac +2 ou 3

Selon leur dominante artistique (musique, art de la scène ou audiovisuel), les six écoles supérieures forment essentiellement des ingénieurs du son, des directeurs artistiques, des régisseurs, des créateurs ou designers sonores, en fonction de leur dominante. Elles délivrent des masters ou des diplômes valant grade de master.

 

Comment préparer l’entrée dans les écoles supérieures ?

Plusieurs formations très spécialisées permettent de préparer au mieux l’entrée dans ces écoles très sélectives. Il est vivement conseillé d'avoir conservé la spécialité mathématique jusqu'en terminale, voire pris l'option maths expertes. Enfin il est recommandé d'avoir suivi la spécialité physique-chimie au moins jusqu'en première.

C’est particulièrement le cas pour la double licence sciences et musicologie de Sorbonne université, ou de la double licence physique et musicologie de l’université de Grenoble.

Par ailleurs, quatre formations en partenariat entre des conservatoires et des universités ou des lycées, offrent des voies d’accès vers les écoles supérieures :

  • Au Mans : la licence Acoustique et musique de l'université du Mans, en partenariat avec le conservatoire ;
  • A Châlon-sur Saône : la classe préparatoire aux grandes écoles de Châlon (lycée Niepce) combinée au cycle préparant à l’enseignement supérieur (CPES) son du conservatoire du Grand Châlon ;
  • A Annecy : le parcours Métiers du son du conservatoire peut être associé à trois BUT de l’IUT d’Annecy (Génie mécanique et productique, Mesures physiques, Génie électrique et informatique industrielle) ;
  • A Nantes : la classe prépa Ciné-Sup du lycée Guist’Hau propose également une préparation aux écoles du son, en partenariat avec le conservatoire de Nantes pour la pratique musicale

 

Pour les profils moins scientifiques, des propositions existent aussi

D'autres formations universitaires sont également possibles, comme par exemple la licence Musicologie, métiers du son de l'université de Rouen, en partenariat avec le conservatoire de Rouen, ou la licence Musique et Métiers du Son de l’université Gustave Eiffel, en partenariat avec plusieurs structures d’enseignement artistiques franciliennes.

Et pour ceux qui souhaitent s'appuyer d’abord sur la pratique, la classe de son du CRR de Boulogne propose un CPES qui peut permettre de développer ses compétences en techniques du son, tout en pouvant éventuellement suivre des remises à niveau par le CNED en mathématiques et en physique en parallèle. 

 

Pour plus d’informations :

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Mis à jour le 03/03/2025